Safaris
La réserve du Masaï Mara est située à moins de 250 km de Nairobi dans le sud-ouest du Kenya.
Certainement l’un des musts du Kenya, la Réserve nationale de Masaï Mara, royaume des grands fauves et théâtre chaque année de la grande migration des gnous, est tout à la fois empreint de beauté originelle et de splendeur sauvage d’où se dégage avant tout une immense sérénité.
Les 1510 km² du Masaï Mara sont classés en réserve nationale depuis 1974 avant d’avoir été une réserve de chasse.
La réserve la plus célèbre et la plus fréquentée du Kenya n’est en fait que la continuation en territoire kenyan de l’immense parc tanzanien de Serengeti qui couvre près de 15 000 km2. Les deux sanctuaires constituent un gigantesque écosystème dans lequel les animaux circulent en toute liberté.
La réserve est limitée à l’ouest par l’escarpement d’Oloololo et au Sud par la Sand River. La confluence de cette rivière, de la Talek et de la Mara crée des zones de marais peu profonds qui apportent une grande diversité d’écosystèmes et de paysages : grandes plaines couvertes de savane et entrecoupées de vallées et de collines au centre, forêt-galerie où de grands acacias parasols ont élu domicile le long des rivières, escarpements bleutés en altitude…, Les hautes herbes de la savane passent d’un jaune doré à la veille de la saison des pluies à un vert tendre quand les orages s’abattent sur la région.
Les rivières Mara et Talek découpent la réserve en trois sections distinctes le triangle Mara à l’ouest, le Rhino ridge à l’est et les plaines centrales au sud. Des deux rivières, c’est la première qui offre au moment des grands migrations (de début juillet à mi-septembre), le spectacle le plus saisissant lorsque des milliers de gnous et de zèbres tentent de la traverser pour s’installer sur les prairies orientales de la Réserve, au mépris des crocodiles voraces qui la peuplent. Le spectacle de ces hordes mouvantes, soulevant des nuages de poussière est fascinant, que ce soit depuis la piste ou, mieux encore à bord d’une montgolfière. Le reste de l’année, la rivière Mara est un paisible refuge pour des troupes d’hippopotames que l’on peut aller observer à pied autour des nombreux « hippo pools ».
La faune est naturellement l’une des plus riches du pays et comprend dans des proportions inimaginables des zèbres, des gnous bleus, des gazelles de Thomson et de Grant, des dik-diks, des topis, des girafes, des éléphants, des buffles, des rhinocéros, des phacochères, des hyènes, des chacals et surtout des guépards et des lions à la crinière foncée, très nombreux dans la réserve (on compte en effet près de 1 000 lions dans le Mara).
Quelque 30 000 Masaï vivent autour de la réserve. Les villages sont composés de cases rectangulaires basses en terre grise recouvertes de toits plats de branchages ; elles forment un cercle protégé par des clôtures de branches épineuses. Au centre sont rassemblées la nuit les vaches et les chèvres de ce peuple de pasteurs.
Le long de la bordure Nord du Masai Mara, on trouve un certain nombre de zones de conservation (Mara North, Olare Orok, Naboisho,…) qui forment un tampon crucial entre la réserve principale et les terres utilisées par les Masaï pour le pâturage du bétail ou l’agriculture.
En quelques années, grâce à une préservation bien menée, ces terres sont redevenues des zones sauvages et sont maintenant le refuge d’un grand nombre d’animaux. Cette région partagée avec les masaïs et leurs troupeaux attire étonnamment la vie sauvage de manière abondante (les animaux sauvages se sentant plus en sécurité en présence d’herbe rase car broutée par les troupeaux de masaïs). On y trouve notamment une grande variété d’antilopes et les grands félins comme les lions, les guépards, les léopards ou les hyènes. Elle autorise les interdits de la réserve du Masaï Mara (apéritifs dans la brousse, retours de nuit, safaris pédestres, hors-piste) loin de la foule de touristes.